Numero 4_MiMagazine_FR

« Lorsque j’ai arrêté la compétition, j’ai continué à aid- er et à faire du bénévolat, » a-t-il déclaré. « Je m’oc- cupais d’un point de contrôle au milieu de nulle part, ou je faisais partie de l’équipe qui parcourait l’itinérai- re quelques jours à l’avance pour s’assurer que les instructions étaient logiques et qu’il n’y avait pas d’obstacles. » En 2010, M. Doig cherchait à acquérir une voiture parce que la Dodge Avenger ES 1997 qu’il conduisait tombait en ruine. « Elle avait un moteur Mitsubishi encore en bon état, mais les pièces Chrysler étaient rouillées et j’ai dû m’en débarrasser, » a-t-il déclaré. Avec un respect certain pour la marque Triple Diamant, M. Doig a commencé à examiner les Mitsubishi Lancer, qui en étaient à l’époque à la neuvième généra- tion. Même s’il voulait une Lancer Evolution de type rallye, c’est le modèle Sportback à cinq portes qui l’a le plus séduit. La recherche d’une Lancer Sportback Ralliart 2010, une autre variante haute performance se situant un cran en dessous de l’EVO, a commencé. « Je suis entré chez Scarborough Mitsubishi et je l’ai demandée expressément. Ils ont dû faire des re- cherches et en ont trouvé une dans le Canada at- lantique, » a-t-il déclaré. « Je considère toujours ma Ralliart comme une EVO légère. Je voulais une belle voiture à transmission intégrale qui m’offre une bonne tenue de route et la possibilité de faire des tours de piste. » Bien que sa carrière de compétiteur soit terminée, il

participe encore à des courses de rallye dans l’Ontario, où le super contrôle intégral de Mitsubishi lui donne confiance sur n’importe quelle surface. « La plupart des événements auxquels je participe se déroulent dans la région de Bancroft en novembre, donc il y a aussi le plaisir de rouler sur la neige et la glace, » explique-t-il. « C’est là que j’apprécie vraiment l’avantage supplémentaire du contrôle intégral. Je n’ai jamais peur de perdre le contrôle de la voiture. C’est presque comme un mode facile pour la conduite. » La Mitsubishi de M. Doig a maintenant 240 000 kilo- mètres au compteur et, bien qu’elle fonctionne encore très bien, il commence à penser à la suite. « J’en suis arrivé à la conclusion que j’allais probable- ment l’user jusqu’à la corde, » a-t-il déclaré. « J’ai re- gardé la gamme actuelle et je suis triste qu’il n’y ait pas d’équivalent à ma voiture, mais j’ai beaucoup re- gardé le RVR parce que c’est ce qui s’en rapproche le plus. » Quelle que soit sa prochaine Mitsubishi, M. Doig est convaincu qu’elle aura les attributs qu’il aime de la marque. « Pour moi, les éléments clés de Mitsubishi sont le groupe motopropulseur et le moteur. Ils ne m’ont jamais causé de problème. J’adore les caractéristiques de tenue de route. Elles sont prévisibles et je sais comment elles vont réagir en toutes circonstances. » Mi

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